Manger, faire caca. Puis manger encore. Puis manger en faisant caca.
Sachez le : manger son caca, en vrai, c'est pas propre. C'est ce que vient de m'apprendre ma voisine de gauche (à droite, y'a personne), alors que j'essaie vainement de suivre ce cours de philo (?) c'est fauuuuuuuux (Laura).
Malheureusement, de l'eau a coulé sous les ponts (comprenez : une semaine), et maintenant, je ne suis plus en cours de philo mais à mon bureau, dans mon modeste deux pièces à Rouen. Oui, cher lecteur, tu l'as compris, je t'écris désormais ces lignes alors que mon homme s'abrutit devant une série américaine où une nana passe ses journées à gratter des os pour trouver des tueurs (faut croire que ça existe).
Mais moi je m'en fous, j'ai Dexter *regard fou*, MOU AH AH AH !
Parlons à présent d'un phénomène de société qui s'est accrut depuis quelques années. Si, comme moi, tu es un adepte des cours en amphi et des administrations bordéliques (comprenez : la fac), tu comprendras aisément de quoi je parle, cher lecteur. Toi aussi tu as dû remarquer que c'est en approchant de la porte d'entrée que l'on croise ces spécimens. Odeur âcre, fumée blanchâtre, pas de doute : tu es face à un troupeau de fumeur. Le fumeur est un animal passif, qui, dès que la pause du cours se fait sentir, sors déjà sa précieuse cigarette de son paquet. Il y a peu de temps encore, tu aurais pu le croiser n'importe où, mais désormais, qu'il pleuve ou qu'il vente, le fumeur se doit de se tasser à l'extérieur de l'amphi.
(Tu imagines donc, cher lecteur, comme je suis bien contente d'être entrée à la fac après le passage de la loi d'interdiction de fumer dans les lieux publics !).
Cela dit, malgré les apparences, le fumeur se révèle souvent être un agréable compagnon !