C'est toi le titre.
Je ne sais pas pourquoi, je suis super fière de dire que je suis en fac de psycho. D'ailleurs, au cas où tu ne le saurais pas, cher lecteur, JE SUIS EN FAC DE PSYCHO ! :D Chouette non ?
Et là, c'est le drame. Car alors arrive LA phrase que tout le monde me sort lorsque j'annonce les études que je fais :
"Ah ouais donc tu dois être un peu folle toi aussi !" (sourire fier et, parfois même, petit rire genre "ahah meilleure blague de l'année, personne n'a jamais dû te la faire celle-là !")
Ben si, pauvre con.
Ensuite, ça ne manque pas. J'ai droit à ça :
"Ah, fac de psycho ! Encore une future psy !"
Ben non, pauvre pomme. C'est pas parce qu'on est en fac de psycho qu'on veut être psy. Dommage, essaie encore.
Troisième phrase qui tue la mort du chat :
"Nan mais d'façon, Freud, c'est rien qu'un gros pervers obsédé sexuel."
Bon écoute je vais pas te faire un cours, là maintenant tout de suite, parce que ça serait trop long à t'expliquer ce que signifie le sexe pour Freud, et pi tu commence à me pomper sérieusement l'air avec tes clichés à deux balles.
(En général je réponds pas ça mais ça s'y rapproche pas mal).
Et enfin, mention spéciale à toutes les anciennes profs/amies de ma mère/illustres inconnues qui m'ont demandé:
"Et t'es à Toulouse alors ? C'est bien ça !" (La meuf te fait la réponse elle-même).
Naaan je suis à Rouen. Pourquoi tout bachelier lotois irait automatiquement s'exiler à Toulouse ? Mon frère est bien à Montpellier que je sache !
Sache-le, cher lecteur, et ne l'oublie jamais : un étudiant de psycho n'est pas forcément un pauvre taré psychopathe (mais il en existe, rassure-toi) qui veut devenir clinicien fan de Freud, lequel n'est pas uniquement un gros pervers qui ne pense qu'au sexe. De plus, c'est pas parce qu'on habite dans le Lot qu'on doit automatiquement se diriger vers le fac de Toulouse.